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“Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi !”

Pas d’inquiétude, le candidat républicain Donald Trump, bien qu’en tête dans les sondages visant à désigner le candidat de son parti, ne peut/veut pas gagner les élections américaines qui se tiendront en novembre. Il se retirera avant ou les perdra car Donald Trump n’est en rien un homme politique de stature internationale, c’est un homme de communication et d’affaires.

En accumulant les vulgarités, les visions manichéennes simplistes ou les solutions sans réflexion (“interdire temporairement l’entrée des musulmans aux Etats-Unis”, “couper rapidement la tête de l’Etat islamique et prendre leur pétrole”, “arrêter l’immigration clandestine en construisant un mur le long de la frontière sud avec le Mexique, qui sera payé par le Mexique”…), Donald Trump fait se qu’il sait faire : choquer/intriguer/attirer sur lui l’attention, en d’autres termes, il fait le show dans un pays qui a inventé le show-business. Il poursuit un but unique, celui de s’offrir une visibilité mondiale afin de faire prospérer ses activités commerciales,immobilières et financières.

Les dernières déclarations du Pape faisant écho au programme du milliardaire de construction d’un mur séparant les Etats-unis du Mexique ou tout dernièrement le souhait de Trump de boycotter les produits apple ont un effet : celui de faire parler de lui encore et encore.

Le coût auto-financé de sa campagne n’est pas un coût mais un investissement.

C’est ainsi que Donald Trump facture ses propres sociétés en tant que prestataires, réglées sur la caisse de campagne transformant un coût en en flux d’une poche à une autre : 2 millions de dollars pour les coûts de vol sur ses propres avions et hélicoptères, 250 000 dollars pour l’occupation de ses bureaux situés dans sa tour de la 5ème avenue à New York…Les produits dérivés “Make America Great Again”(T-shirts, casquettes mugs…) rapportent des millions de dollars et chaque discours devient une vitrine pour les marques et produits Trump (hôtels, casinos…).

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Cédric