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L’espace Schengen sous pression suite à la crise des réfugiés ne fonctionne pas. Deux options s’offrent alors à nous :

  • trouver un système plus efficace, qui fonctionne mieux ou,
  • revenir au mode pré-Schengen : contrôles systématiques aux frontières générant les queues que nous pouvons imaginer/nous souvenir.

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La fin de la libre circulation des biens et des personnes n’aurait pas de conséquence juridique et ne serait pas une catastrophe mais représenterait un coût économique non négligeable selon la dernière étude réalisée par réalisé par Vincent Aussilloux et Boris Le Hir, de France Stratégie – un organisme d’expertise auprès du Premier ministre.

Si la France quittait de manière temporaire cet espace, le coût s’élèverait à 1 à 2 milliard(s) d’euros par an, de manière définitive, ce coût serait de 10 milliards.

Cette perte est calculée en fonction de la valeur monétaire du temps perdu.

Lorsqu’une infrastructure routière ou ferroviaire est réalisée, nous valorisons le temps “gagné” grâce à cette infrastructure (un pont fait gagner à chaque automobiliste 15 minutes que l’on multiplie par le nombre d’automobilistes  empruntant ce pont, le résultat nous donne le volume d’heures rendues disponibles que l’on peut accorder à une autre activité).

Le calcul de France Stratégies repose sur le même principe, en additionnant la valeur monétaire du temps perdu par le rétablissement des contrôles aux frontières, l’impact se ferait ressentir auprès des 200 millions de touristes, des 350 000 frontaliers et des 3 millions de camions. Le tourisme subirait une baisse estimée entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros par an. A long terme, les échanges seraient pénalisés (ces échanges augmentent de 10 à 15% lorsqu’ils sont réalisés entre deux pays de de la zone Schengen.

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Eloane